Le bassin « B2 » est le principal équipement de récupération et de traitement des eaux pluviales lié au projet de la déviation d’Evreux. Il s’agit du grand bassin de 6000 m3 situé en bordure de la RD55, au droit du quartier de Chenappeville à Arnières-sur-Iton.
Les travaux de construction de ce bassin se sont achevés début 2016, avec la végétalisation de son exutoire. Organisés dans le périmètre de protection rapproché des captages de Chenappeville, ces travaux débutés dès 2014 ont été sans incidence sur la qualité des eaux souterraines, comme l’a vérifié le dispositif de suivi continu de la turbidité installé à cet effet dans l’unité de traitement des eaux du Grand Evreux Agglomération.
Exigence d’étanchéité et maîtrise du débit d’évacuation
Le bassin est achevé mais son dispositif d’évacuation est aujourd’hui fermé, et le bassin monte donc progressivement en charge du fait des précipitations printanières. Le bassin n’est pour l’instant connecté à aucune infrastructure routière en service et il ne récupère que des eaux pluviales.
Afin de garantir la préservation de la ressource en eau souterraine, le bassin B2 doit impérativement être étanche et ne permettre aucune infiltration dans le sous-sol des eaux qu’il contient. Pour s’assurer de cette étanchéité, il est donc prévu de réaliser un test qui exige de procéder à son remplissage complet par prélèvement dans l’Iton. Une fois le bassin rempli, la hauteur d’eau sera mesurée en continu et corrélée aux conditions climatiques, ce qui permettra d’évaluer l’imperméabilité du fond de bassin.
A l’issue de ce test d’étanchéité, les eaux seront rendues à l’Iton. A cette occasion, le bon fonctionnement du dispositif d’évacuation du bassin pourra également être vérifié.
Déroulement du test
A partir du 9 mai 2016, le remplissage du bassin débutera. Il se fera par prélèvement dans l’Iton, avec un lent pompage des eaux de la rivière. Trois semaines environ seront donc nécessaires au remplissage complet du bassin, pour permettre la réalisation des essais par un centre d’études du Ministère de l’Environnement (CEREMA).
Ce mode opératoire est sans incidence sur le milieu naturel et a été validé par le service de la Police de l’Eau (DDTM27), qui assurera le contrôle sur site du bon déroulement des opérations.
Consulter le descriptif du test ici.